22 novembre 2024

Qu’est ce que le sionisme?

Le mot “sioniste” vient du mot Sion qui lui-même fait référence au mot Yerouchalaïm / Jérusalem. Et être sioniste signifie espérer et vivre pour voir un jour la ville de Yerouchalaïm reconstruite c’est-à-dire avec le Beth Hamikdach.

Dans le mot Yerouchalaïm,vous avez deux mots “Yerou” et “chalem” : ils verront(yerou) l’entité / la Perfection (chalem). Avec le Beth Hamikdach / le Temple reconstruit, le monde retrouvera son véritable sens et sa vraie forme. C’est donc à nous de prier et d’implorer Hachem pour que l’on mérite de retrouver Yerouchalaïm dans toute sa splendeur, à son apogée.

Le mot Tsion est composé de quatre lettres : un tsadik צ , un youd י, un vav ו  et un noun נ.  Ce qui est suprenant, c’est que les trois dernières lettres forment le mot יון yavane, qui signifie la Grèce. Or la philosophie grecque est en soi un état d’esprit qui prône des valeurs contraires à l’éducation juive authentique. D’ailleurs, si nous nous intéressons aux lettres elles-mêmes qui composent le mot yavane (la Grèce), nous voyons qu’il y a le youd (lettre détachée complètement du sol, de la base), puis le vav (lettre sur le sol) et un noun final ן (lettre allongée vers le bas). C’est cela l’essence de la société grecque et du monde goy en général.  Au début, on a le sentiment d’être en haut et au final, on se retrouve plus bas que terre.

Pour en revenir au mot Tsion ציון: lorsque l’on ajoute le tsadik au mot yavan, nous obtenons “Tsion”.  La lettre tsadik signifie le mot “tsadique” qui veut dire lui-même “juste”.  Or la lettre  צ est composée à l’origine de deux lettres : un noun נ et un youd י, c’est-à-dire que le youd écrase le noun. Ceci pour nous enseigner que toutes les valeurs que la société occidentale (grecque) préconise (le corps, la beauté, la nature, l’intelligence) sont aussi des valeurs importantes pour la Torah, à condition qu’elles soient gérées, dirigées par la Sagesse Divine (représentée par le youd) et qu’elles soient un moyen et non pas un but en soi.  Dans ces conditions, il n’y a jamais de dérives.  Bien au contraire, toutes ces valeurs sont sublimées.

En conclusion, le vrai sioniste est celui qui espère et vit pour voir son peuple de retour en Israël avec le Beth Hamikdach. Malheureusement, un courant juif laïc puissant a réussi à s’infiltrer et à tourner la tête de la majorité de notre peuple en développant l’idée claire et nette que le sionisme et le judaïsme n’avaient absolument rien à voir. Ils nous ont éduqués avec l’idée que l’on pouvait être sioniste sans être pratiquant, sans avoir de rapports avec les mitsvot de D., ce qui en soi constitue la plus grande supercherie du siècle.

Comment dissocier la Torah de la Terre d’Israël ? L’âme juive (la néchama) de son corps ? Ce même courant nous a fait croire que celui qui n’adhérait pas à “son sionisme” n’aimait pas la Terre d’Israël.  Il nous a aussi fait croire qu’un drapeau d’Israël était la manière de revendiquer son judaïsme. Donc, en d’autres termes, il nous a fait croire que nous pouvions vivre sur la Terre d’Israël – la Terre que Hachem nous a réservée – comme des yevanim, comme des goyim. Ce qu’il a omis de nous dire, c’est que nous sommes Juifs et être Juif, c’est forcément avoir un rapport avec D. … et avec Sa volonté.

Le sionisme et la Torah sont indissociables de fait. D’ailleurs, au nom de quelle Torah, le Am Israël doit-il être dirigé par des gens qui profanent le Chabbat et qui mangent non cacher. Nos leaders sont nos Sages depuis tous les temps et c’est grâce à eux que l’on a tenu envers et contre tous. D’ailleurs, tous ceux qui ont été en désaccord avec Moché Rabbénou (notre premier leader) n’ont pas eu le mérite de sortir d’Égypte et, dans le désert, tous ceux qui se sont révoltés contre lui n’ont pas eu un bon sort. Les vrais sionistes sont en attente de voir le Machia’h et le respect de la Torah sur notre Terre. “Ki miTsion tetsé Torah ouDevar Hachem miYerouchalaïm – C’est de Tsion que rejaillira la Torah et la Parole de Hachem de Yerouchalaïm.”