15 novembre 2024

DES PARENTS EN BONNE SANTÉ

Les parents se sacrifient pour éduquer convenablement leurs enfants. Ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour qu’ils ne manquent ni de nourriture, de vêtements, ni de tout ce dont ils ont besoin. Ils les aident à se marier, sans presque leur faire ressentir ne serait-ce qu’une seule des difficultés qu’ils endurent. Leur objectif est clair : que leurs enfants réussissent dans la vie sans être perturbés ou préoccupés et s’élèvent dans la Tora et la crainte du Ciel.

Mais si nous, en tant que parents, ne veillons pas à notre santé, en dépit de notre inquiétude et de la prise en charge des difficultés que nous aurions voulu éviter à nos enfants, il se pourrait fort que de gros problèmes s’abattent sur eux, beaucoup plus importants que ceux que nous aurions souhaité leur épargner.

Malheureusement, toute cette souffrance risque d’être causée par notre incapacité à réfréner nos désirs alimentaires superflus et même néfastes pour la santé (cigarettes, alcool…).

Si un homme sait qu’il fait du mal non seulement à lui-même mais également aux personnes qui lui sont les plus chères, et pour lesquelles il a sacrifié sa vie, il lui sera plus facile de réfréner ses instincts. De plus, celui qui considère regrettable d’investir du temps dans l’observation d’un mode de vie saine doit savoir que sa femme, ses enfants et toute sa famille paieront au centuple les quelques heures qu’il aura gagnées en ne respectant pas ce mode de vie salutaire.

Le Steipler écrit (‘Haye ‘Olam, chap. 6) : « … la personne âgée devient ensuite un fardeau et une lourde charge pour toute sa famille et pour tous ceux qui se trouvaient, jusqu’alors, sous sa tutelle. Elle passe ensuite beaucoup de temps chez des médecins et à se soigner, jusqu’à sa dernière heure, toute proche… Sa vie se termine dans les affres de la mort, que D’ nous en préserve ! ».

Rappelons ce qu’écrit le Rambam (Hilkhot Déot 4,20) : «je me porte garant que celui qui se conforme aux règles de conduite que nous avons prescrites ne tombera jamais malade, si bien qu’il atteindra un âge avancé sans avoir besoin d’un médecin, et ce jusqu’à son dernier jour; que son corps restera intact et fonctionnera bien toute sa vie ».

Le plaisir des parents causera la souffrance des enfants. Imaginons une caricature montrant un jeune homme assis à une table en train de manger des aliments « défendus » et, à côté, la même personne, vieille et malade, soignée par les membres de sa famille. L’homme avisé est prévoyant, et il accordera à ses enfants des parents vaillants pour le plus grand bonheur de tous.

Extrait de l’ouvrage  « Une vie saine selon la Halakha » du Rav Yé’hezkel Is’hayek Chlita – Contact (00 972.361.87.876