Yits’hak et la fête de Soukot
Nos Sages ont fixé que les festivités de Sim’ha Bet Hachoéva devaient débuter chaque année le premier jour de ‘hol hamoëd, deuxième soir de Soukot, quand Yits’hak Avinou est à l’honneur, oushpez du jour.
Yits’hak Avinou, rappelons-le, représente la Guevoura (la force de caractère). La spécificité de son service d’Hachem fut la perfection qu’il atteignit dans sa Yirat Chamaïm-crainte des Cieux, appelée communément Pa’had Yits’hak.
L’auteur du “Divrei Yoël” se demande pourquoi le représentant de la crainte est-il précisément associé à un si grand moment de joie et de festivité ? Voyez et appréciez comment il répond…
Dans la Torah il est écrit : « Yits’hak supplia Hachem au sujet de sa femme, car elle était stérile. Hachem l’exauça. Rivka, sa femme, conçut. » (Béréchit 25, 21)
Rachi explique « Hachem l’exauça », lui mais pas elle, parce que la Téfila (prière) d’un Tsadik fils de Tsadik, ne ressemble pas à une Téfila de Tsadik fils de racha.
A première vue, les mots de Rachi sont destinés à Rivka. Mais dans ce cas, l’expression « Tsadik fils de racha » est surprenante. En effet, on aurait dû voir « Tsadeket fille de racha », Rivka étant la fille de Betouel, considéré comme un racha.
Essayons d’abord de comprendre pourquoi la Téfila d’un Tsadik fils de Tsadik est-elle différente de celle d’un Tsadik fils de racha. Le Tsadik se caractérise par le fait qu’il n’est pas sûr de lui-même, dans le sens où il scrute sans cesse ses actions.
A tel point que même lorsque Hakadoche Baroukh Hou lui fait une promesse, il craindra toujours d’avoir fauté, et de se trouver en posture de « non méritant » de voir la promesse se réaliser en sa faveur.
Nous avons vu ce type de comportement chez nos Pères, tout d’abord avec Avraham Avinou :
« … Ne crains point Avram, Je suis un bouclier pour toi, ton salaire se multipliera beaucoup. » (Béréchit 15, 1)
Sur ce, Rachi explique qu’après avoir bénéficié du miracle qui lui permit de vaincre les rois, Avram était tourmenté, craignant d’avoir déjà reçu la récompense de tous ses mérites.
De même, avec Yaakov Avinou, Hakadoche Baroukh Hou lui garantit que lors de son voyage à ‘Haran, Il serait à ses côtés et le protégerait, comme il est dit : « et voici Je suis avec toi, Je te garderai partout où tu iras… » (Béréchit 28, 15). Pourtant, Yaakov eut peur, comme il est dit : « Je suis trop petit pour toutes les grâces et pour toute la vérité que tu as faites à ton serviteur… » (Béréchit 32, 11).
Rachi explique que Yaakov craignit que ses mérites aient diminué depuis la proclamation de la promesse d’Hachem, à cause des différents péchés qu’il avait pu commettre.
Avec ces éléments, nous comprenons déjà un peu mieux ce que représente la Téfila d’un Tsadik fils de Tsadik, qui est l’expression de la véracité et de la sincérité de ses paroles.
Continuons notre développement grâce à l’enseignement de la Guémara Yevamot 64a, selon laquelle lorsqu’un homme a vécu dix ans auprès d’une femme sans avoir eu d’enfants, il devra s’en séparer et lui donner sa ketouva (le contrat de mariage) ; car il n’a pas mérité d’enfanter d’elle.
Ces derniers mots de la Guémara : « n’a pas mérité d’enfanter d’elle », laissent entendre que le problème viendrait de lui, c’est donc pour cette raison que la Guémara dit qu’il était obligé de payer la ketouva. En clair, la responsabilité incomberait à l’homme.
A propos de ces mots de la Guémara, lorsque la Torah écrit : “Yits’hak supplia Hachem au sujet de sa femme, car elle était stérile. Hachem l’exauça, Rivka sa femme, conçut” (Béréchit 25, 21), c’est justement Yits’hak et non pas Rivka, que l’Eternel entendit.
S’il en est ainsi, pourquoi dans le cas d’Avraham et Sarah, le miracle eut-il lieu au contraire par le mérite de Sarah ? Quelle différence y a-t-il entre Sarah et Rivka ? Pourquoi agréer la Téfila de Sarah et disqualifier celle de Rivka ?
Rachi répond à cette question : « parce que la Téfila d’un Tsadik fils de Tsadik, ne ressemble pas à celle d’un Tsadik fils de racha. »
En effet, Avraham Avinou fut un Tsadik parfait. Son père, en revanche était au contraire un grand racha. Sa Téfila avait donc besoin d’un « coup de pouce », en l’occurrence le mérite et la Téfila de Sarah.
Pour Yits’hak, la situation était différente. Il est Tsadik ben Tsadik. Il n’avait donc pas besoin du mérite de Rivka pour qu’Hakadoche Baroukh Hou agrée sa prière.
Avec ces enseignements, nous comprenons que l’explication de Rachi, “Tsadik ben racha” ne se rapporte pas à Rivka, mais à Avraham, qui avait besoin du mérite et de l’aide de Sarah.
Pour conclure, lors sa naissance, Yits’hak reçut une part de crainte grâce à Sarah Imenou, mais aussi une part de joie, grâce à Avraham Avinou. Rachi rapporte en effet à ce sujet que lorsque Hachem annonça à Avraham la naissance prochaine d’un fils, celui-ci ressentit joie et satisfaction. (Béréchit 17, 17)
La naissance d’Yits’hak fut donc vécue dans un amalgame de crainte et de joie intenses, c’est pour cette raison que nos Sages ont placé Yits’hak Avinou comme Oushpez ce soir-là, puisqu’il représente la Guevoura et la crainte ainsi que la foi et la joie.
C’est d’ailleurs sur ce modèle que nous devons, nous aussi, construire notre Avodat Hachem : une avoda remplie de crainte, mais aussi de Sim’ha.
Premier jour particulier
« Vous prendrez pour vous, au premier jour, un fruit de l’arbre Hadar, des palmes de dattiers, et un rameau de l’arbre de avot et des saules de rivières… » Vayikra (23, 40)
La question que tous les commentateurs se posent ici est la suivante : de quel “premier jour” parle-t-on, puisque la fête de Soukot débute le 15 tichri ?
Le Midrach nous dit : « Le premier jour, le premier du compte de nos fautes… »
Qu’est-ce que cela signifie ? Soukot débute quatre jours après Yom Kippour, dont nous sortons lavés et pardonnés de nos fautes ; dès Yom Kippour, le compteur est donc remis à zéro.
Durant ces quatre jours, nous sommes tellement occupés à réaliser toutes les tâches relatives à la préparation de Soukot, que nos Sages disent que nous n’avons pas le temps de fauter.
Mais cette explication semble bancale, comment peut-on en effet affirmer que personne ne faute pendant quatre jours ?
Il est écrit : « Car il n’est pas d’homme juste sur cette terre qui fasse le bien et ne pèche pas. » Kohelet (7, 20) De là, nous comprenons que même quelqu’un qui est occupé à accomplir une Mitsva, faute !
A quoi correspond donc ce premier jour du compte de nos fautes ?
Le Gaon de Vilna nous éclaire sur ce point, grâce à une explication sur la différence entre « Din/justice et ‘Hechbone/compte ».
La Michna dans Avot (3, 1) dit : «Pénètre-toi de ces trois choses et tu éviteras le péché : pense à ton origine et à ta fin ; et rappelle-toi devant qui tu auras un jour à rendre justice (Din) et compte (‘Hechbone) de tes actions…»
Le Gaon de Vilna demande à quoi sert cette redondance «Din/justice et ‘Hechbone/compte».
Il explique qu’au niveau du Din/justice, on punit l’homme pour les fautes qu’il a commises, tandis qu’au niveau du ‘Hechbone/compte, on prendra en compte le moment où il a fauté, c’est-à-dire que l’on regardera si au moment où il a péché, il pouvait accomplir une Mitsva.
La Avera ne sera alors prise en compte que s’il a accompli la faute intentionnellement.
Pendant ces quatre jours, il est donc possible que l’on faute (que D.ieu nous en préserve), mais par le nombre important de tâches positives à accomplir, il sera difficile, voire impossible, de penser le faire intentionnellement. Aussi, notre compteur de faute restera-t-il bloqué jusqu’à ce que démarre la fête de Soukot.
Nous comprenons mieux à présent le verset et le Midrach lorsqu’ils évoquent le premier jour… premier du compte de nos fautes !
Une question demeure cependant, pourquoi parler de premier jour du compte de nos fautes et non pas du compte de nos Mitsvot !
L’Admour Ye’hezkel de Kouzmir nous explique ce Midrach à travers la parabole suivante :
Un commerçant avait l’habitude de s’approvisionner chez son fournisseur en payant quatre-vingt-dix-jours plus tard, afin de vendre la marchandise auparavant.
Une année, ses affaires périclitèrent, et petit à petit, les rentrées d’argent se firent plus rares.
Les échéances approchaient, et il fut donc contraint d’aller voir son fournisseur afin qu’il lui accorde un délai supplémentaire pour le remboursement, celui-ci accepta. L’échéance suivante arriva aussi, mais il n’était toujours pas parvenu à réunir la somme suffisante. Il retourna donc chez son fournisseur afin de lui expliquer la situation. Celui-ci, compréhensif, lui accorda une réduction du remboursement et un délai supplémentaire.
La nouvelle échéance survint et notre commerçant ne pouvait toujours pas payer. Il supplia son fournisseur de patienter, et celui-ci accepta encore de réduire la dette et d’allonger le délai de remboursement. La même scène se reproduisit plusieurs fois, jusqu’à ce que le fournisseur efface toute son ardoise !
Le commerçant fut soulagé, mais après un court instant de réflexion, il réalisa que plus personne n’accepterait de lui vendre aucune marchandise, plus personne ne lui ferait confiance. Son nom serait sali sur toute la place du marché… il ne pourrait plus travailler !
Il fit donc appel à tous ses proches, les supplia, les implora… il leur expliqua sa situation et les conséquences. Finalement chacun lui donna une certaine somme d’argent selon ses possibilités, afin de l’aider au maximum. C’est ainsi qu’il réunit la somme correspondant à sa dette et qu’il put rembourser son fournisseur, qui accepta donc de reprendre les affaires avec lui.
Ce commerçant nous ressemble.
En effet, dans le Midrach Tan’houma, rapporté par le Tour Ora’h Haïm (581, 2), une parabole similaire nous est décrite :
Les citoyens d’une ville doivent payer la taxe au roi, mais ils ont du retard.
C’est alors que le roi décide d’aller vers le peuple. Lorsqu’il pénètre dans le premier périmètre de la ville, les « grands/guedolim » parmi le peuple vont à sa rencontre et lui expliquent qu’ils n’ont rien à lui donner. Le roi leur accorde aussitôt une réduction d’un tiers de la somme demandée. Le roi décide ensuite de se rapprocher davantage.
Cette fois, ce sont les « Beïnonim/moyens » qui lui disent la même chose. Le roi réduit leur dette d’un tiers. Mais il ne reçoit toujours aucun paiement. Sur ce, il décide de se rapprocher encore plus du peuple ; c’est alors que tout le peuple vient à sa rencontre. Ils revendiquent toujours la même chose. Le roi est donc contraint d’effacer toute leur ardoise.
Le roi de cette histoire c’est Hakadoche Baroukh Hou et le peuple c’est nous.
Expliquons-nous : A Roch Hachana, les grands du peuple jeûnent. Grâce à eux, un tiers de nos fautes est pardonné. Ensuite, pendant les dix jours de pénitence, les « Beïnonim/moyens » jeûnent à leur tour. De ce fait, encore un tiers des fautes du peuple sera pardonné. Mais à Yom Kippour, c’est tout le monde qui jeûne et toutes les fautes qui sont pardonnées.
Dès la sortie de Kippour, chacun d’entre nous commence à construire sa Souka, cherche ses quatre espèces pour le Loulav… Nous avons tant à faire en vue de la fête de Soukot, que nos Sages disent que nous n’avons pas le temps de fauter ; c’est pour cela que le premier jour de Soukot est : « Le premier jour, le premier du compte de nos fautes… »
Comme nous l’avons déjà souligné plus haut, il reste cependant une question : pourquoi parler de premier jour du compte de nos fautes ? Parlons plutôt du compte de nos Mitsvot !
La raison est que même si Hakadoche Baroukh Hou nous a pardonné toutes nos fautes, il reste un petit problème. Comme pour le commerçant de notre histoire, notre souci est de savoir comment regagner la confiance d’Hachem. Va-t-Il nous réapprovisionner en marchandise, c’est-à-dire en Torah, en occasions d’accomplir des Mitsvot ?
A Soukot nous agissons comme le commerçant, nous appelons tous nos proches, afin de rembourser la dette et de rétablir la confiance d’Hachem.
Nos proches sont représentés par les Oushpizine Hakedochim. Nous leur demandons d’intervenir en notre faveur auprès d’Hakadoche Baroukh Hou, de nous aider, afin de pouvoir recevoir de la nouvelle marchandise. Chacun d’eux va donner ce qu’il a afin de nous aider… Avraham, sa mida de ‘Hessed, Yits’hak, sa mida de Guevoura, qui nous aidera à surmonter le yetser hara, etc.
Lorsque l’on dit que Soukot est « Le premier jour, le premier du compte de nos fautes… », c’est en fait le premier jour du remboursement du compte de la dette de nos fautes, grâce à l’arrivée chaque jour des Oushpizine, qui par leurs mérites, nous permettront d’honorer nos dettes.
La joie de la Mitsva
Une année, dans la ville de Vilna et ses alentours, il était impossible de trouver de hadass méhoudar, ce qui perturbait beaucoup le Gaon de Vilna.
A quelques jours de la fête, l’un de ses proches marchait dans les rues de la ville lorsque soudain, il aperçut de magnifiques hadassim sur le rebord d’une fenêtre. Sans perdre un instant, il se précipita vers le propriétaire de la maison, pour tenter de les lui acheter. La maison appartenait à une femme non juive, qui refusa de couper les hadassim qui ornaient les fenêtres de sa demeure. Le Juif lui proposa de belles sommes, mais la femme continua à refuser.
En désespoir de cause, l’homme entreprit de lui révéler pourquoi il insistait tellement pour acheter ses hadassim, et il lui expliqua l’importance que revêtait pour le Gaon de Vilna, l’accomplissement de la Mitsva des quatre espèces.
La femme accepta alors, non pas de lui vendre les hadassim, mais de les lui offrir, à une seule condition.
Surpris, il lui demanda laquelle. Elle lui répondit qu’elle désirait le salaire de la Mitsva du Gaon.
Sans savoir comment le Gaon réagirait à cette condition, il accepta. Il les présenta ensuite au Gaon qui fut très heureux d’une telle trouvaille, et il lui expliqua, la gorge serrée, à quelle condition il les avait acquis.
A sa grande surprise, le Gaon se leva brusquement et s’écria de joie : Je vais enfin pouvoir accomplir une Mitsva 100% Lichma ! Sans recevoir de salaire, je vais accomplir la Mitsva des quatre espèces selon la Halakha et conformément à la volonté de D.ieu !
En effet, il est dit dans les Pirkei Avot (1, 3) : « Antigone de Sokho, disciple de Chimone Hatsadik disait : Ne soyez pas comme des serviteurs qui servent leur maître afin de recevoir un salaire, mais soyez comme des serviteurs qui servent leur maître sans attendre aucune rémunération, et soyez pénétrés de la crainte de D.ieu. »
Cette même année, les fidèles de la communauté de Vilna virent un Gaon plus heureux que jamais d’accomplir la Mitsva des quatre espèces.
Kohélet
« Le Sage a le cœur à droite et le sot à gauche. » (10, 2)
Nos Sages font remarquer que les lettres qui précèdent (à droite) dans l’alphabet, chacune des deux lettres composant le mot לב qui signifie “cœur” : “ל”et”ב”, sont les lettres “א” et “כ/ך” qui constituent le mot אך : “seulement”, terme que nos Maîtres qualifient de restrictif. Cela signifie que le Sage se restreint, se veut modeste.
Le cœur du sot est à gauche, c’est ainsi que les lettres qui suivent (à gauche) dans l’alphabet, les deux lettres formant le mot לב sont “ג” et “מ/ם” qui constituent le mot גם, “aussi”, qui est selon nos Maîtres un terme d’ajout. Parce que le sot veut tout ramener à lui, il veut toujours plus et encore, et se prend pour plus grand qu’il n’est en réalité. L’homme sensé se doit de faire un point sur son existence, de réfléchir à tout ce qui aurait pu arriver au cours de sa vie sans la Hachga’ha pratit (Providence Divine), reconnaître la limite de ses moyens et de sa liberté d’action, et comprendre que Seul le Maître du Monde peut l’aider à se surpasser.
Quand l’homme réalise qu’il n’est pas éternel, qu’au moment où la mort surviendra, il devra laisser tous ses biens sans rien emporter avec lui dans sa tombe, que l’éclat de son visage disparaîtra, qu’il sera la proie des vers, qu’il se putréfiera et dégagera une odeur fortement nauséabonde, etc… il ne peut que devenir humble et chasser tout orgueil de son être. Comme il est dit dans les Pirkei Avot (3, 1) : Akavia ben Mahalal -El dit : « Pénètre-toi de ces trois choses et tu éviteras le péché : pense à ton origine et à ta fin, et rappelle-toi devant Qui tu auras un jour à rendre des comptes. Ton origine, c’est une vile matière. Ta fin, c’est ta tombe où tu deviendras la pâture des vers. Et celui à Qui tu auras à rendre compte de tes actions, c’est le Roi des rois, Hakadoche Baroukh Hou. » L’essentiel dans ce monde n’est point le Kavod et les plaisirs, mais uniquement la Torah et les Mitsvot, explication grâce à la parabole suivante :
Un renard rusé passa près d’un vignoble barricadé de tous côtés, inaccessible. Mais en longeant ce grillage, le renard aperçut une petite brèche lui semblant donner accès, en se faufilant, au magnifique vignoble. Malheureusement pour ce renard, la brèche était trop petite. Celui-ci ne s’avoua pas vaincu et jeûna quelques jours afin de pouvoir passer. Il réussit donc enfin à se trouver de l’autre côté de la clôture. Il engloutit donc un maximum de raisins, mangea tant que possible, les jours passèrent, et notre ami rusé prit du poids. C’est ainsi qu’au moment de vouloir sortir du vignoble, il se rappela que la brèche n’était pas assez grande. Il dut alors, comme lorsqu’il avait voulu y pénétrer, jeûner de nouveau pour perdre du poids et passer de l’autre côté. Après cette histoire, le renard regardant le vignoble s’exclama : « Vignoble, tu es bien beau et bien bon, mais je te quitte comme je t’ai trouvé… ».
Ainsi en est-il de notre monde, rien des plaisirs et désirs terrestres ne pourra être emporté avec nous au moment du grand départ, seules les paroles de Torah et les Mitsvot accomplies ici-bas feront partie du voyage.
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