Il y avait un homme qui été très riche, mais très avare et ne dépensait jamais son argent. Il vivait dans une cave dans la plus grande restriction et la plus grande simplicité. Cet homme-ci ne se maria pas pendant de nombreuses années pour ne pas à avoir à subvenir aux besoins d’un foyer. ‘
De nombreuses années passèrent jusqu’au jour où on lui ouvrit les yeux en lui disant qu’il devrait se marier et laisser une descendance sur terre avant de mourir. Il décida donc de s’occuper de ceci et de chercher une femme. Lorsqu’on le questionna sur sa façon de vivre et qu’on entendit ses réponses, on lui déclara que personne ne voudrait vivre avec un homme comme lui et qu’il valait mieux qu’il cherche une maison avant de se marier.
Cet homme-ci fit donc une chose vraiment rusée : il alla dans le quartier le plus chic et frappa à la porte de la maison la plus somptueuse et conseilla au propriétaire de cette maison une affaire. Il lui donnerait une somme respectueuse en contrepartie d’une petite partie de sa maison juste de quoi faire tenir un clou. Le propriétaire acquiesça, prit l’argent et conclut avec lui cette affaire. Cet homme prit alors comme convenu le clou et le planta sur le mur.
Une semaine plus tard, il vint chez le propriétaire de la maison pour pendre son chapeau sur son clou.
Le lendemain il vint de nouveau pour pendre sa veste. Le surlendemain il revint cette fois-ci accrocher un sac de nourriture qui contenait des poissons pourris dont l’odeur fort nauséabonde empêchait le maître de maison et sa famille de respirer.
Ils furent alors contraints d’abandonner leur demeure, au grand bonheur du propriétaire du clou qui en prit possession…
Il en est de même avec le mauvais penchant de l’homme. On se laisse tenter: « Quel est le problème de regarder une femme, je ne vais pas fauter avec elle ! » Mais il faut savoir que c’est par la plus petite porte qu’on laisse à ce mauvais penchant que commence la chute de l’homme dans cette redoutable bataille!
Il existe un autre principe dans le service divin pour préserver la sainteté de son alliance. Il est rapporté dans le traité Nédarim(20a) « N’augmente pas la discussion avec la femme, car tu en finiras par pratiquer des actes de débauche ».
Le mauvais penchant dupe l’homme à croire qu’il n’y a rien de grave à bavarder avec les femmes de tout et de rien, d’être familier avec elle et de la tutoyer. Mais après s’être distrait accompagné d’une bonne dose de légèreté d’esprit, il en arrive à des choses plus graves, que D.ieu préserve!
Nous avons du mal à écouter les paroles de nos sages qui nous préviennent de ne pas augmenter le bavardage avec les femmes (surtout accompagnés de plaisanteries). On préfère se fier à son instinct, et finalement, on se retrouve dans une situation embarrassante.
C’est pourquoi, il faut s’efforcer et prendre sur soi de n’allonger la discussion avec aucune femme, et de ne pas la tutoyer, afin de vivre dans la sainteté et de faire partie de ceux qui préservent l’alliance sacrée. Amen !
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