26 Tamouz 5782
25/07/22
1. En temps normal, les ashkénazes s’abstiennent de se laver depuis le Rosh Hodesh Av jusqu’après le jeûne, et les séfarades ne s’en abstiennent qu’à partir du Shabbat ‘Hazon.
Précisons que cet interdit est motivé par le bien-être procuré par une douche rafraîchissante. Aussi, beaucoup tolèrent de se laver à minima, si l’intention n’est que de supprimer la transpiration. Il faudra alors se rincer à l’eau froide, en utilisant le minimum de savon. On pourra couper l’eau avec un peu d’eau chaude, suffisamment pour que l’eau froide ne surprenne pas. Mais on veillera tout de même à ne pas abolir ces jours de deuil, en ne se lavant que modérément.
2. Cette année –où le 9 Av tombe Shabbat– les séfarades ne seront pas concernés par cet interdit, puisque selon la loi stricte, il n’y a pas dans cette configuration de 3e période de deuil.
Et pour les ashkénazes, 2 lois particulières :
– une permission pour le vendredi 1er Av, où ils pourront se laver normalement en l’honneur du Shabbat.
– Et une restriction pour le vendredi 8 Av : en temps normal, il est permis de se laver le vendredi après-midi la tête, les pieds et les mains. Mais cette année, cette veille de Shabbat étant l’après-midi qui précède la date du 9 Av, l’usage des ashkénazes et d’achever ces préparatifs depuis le vendredi matin, avant ‘Hatsot– midi en heure astronomique. Nous expliquerons cette particularité plus tard.
3. Aller à la mer. Cette action nous confronte à 2 problèmes : se laver, et s’exposer à un danger. Concernant l’exposition au danger, il faudra s’abstenir d’aller dans des eaux profondes depuis le 17 Tamouz. Certains ne tolèrent de se baigner que si l’on est déjà allé à la mer avant cette date. Et pour le lavage, les ashkénazes s’en abstiennent depuis Rosh ‘Hodesh, et il leur sera donc interdit de se baigner. Pour les séfarades, l’interdit de se laver n’est pas en vigueur cette année.
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