La compréhension nécessite une certaine ouverture d’esprit. Comprendre l’autre signifie que vous l’avez écouté activement. En effet, comment pouvons-nous espérer comprendre quelqu’un sans vraiment l’écouter ? Autre point, la vraie compréhension de votre conjoint signifie également être ouvert d’esprit. On ne peut pas vraiment comprendre quelqu’un si on reste fermé sur nos positions. De ce fait, lorsque nous parlons de compréhension, nous parlons ici de comprendre les tenants et aboutissants de la conversation d’après le jugement du conjoint, et non d’après votre propre point de vue.
Trois éléments essentiels à comprendre. En trois points ce que vous devez comprendre avant tout c’est
Son point de vue. On peut voir une situation ou une réalité de deux points de vue différents, et dans la plupart des cas, même d’une multitude de manières différentes. Exemple : « Il fait beau aujourd’hui ! », l’autre lui répond « Quoi, tu rigoles, tu ne sens pas ce vent qui nous glace les os ?! ».
Ce ne sont que deux points de vue du temps qu’il fait, un aime le vent frais quand y’a du soleil, l’autre ne l’aime pas.
« Notre petite fille n’arrête pas de pleurer en ce moment, on ne lui donne surement pas assez d’amour. » l’autre dit « Non, on lui donne de l’amour, mais on est trop dur avec elle ! » Ici aussi, les deux parlent d’une même réalité, mais la perçoivent de deux manières différentes. Et lorsqu’on comprend quelqu’un, cela signifie qu’on a compris son point de vue personnel. Autrement dit, d’après cet exemple, on comprend que l’amour qu’on lui donne suffit mais que le problème viendrait d’ailleurs et qu’il faut donc trouver des solutions d’après ce regard sur la réalité.
Ce qu’il ressent. Chaque interprétation de la réalité engendre un sentiment bien précis chez chaque individu. Interrogez-la sur ce qu’elle ressent dans cette situation et découvrez ce qu’elle vit vraiment. N’oubliez pas, derrière chaque pensée existe un sentiment. Exemple : Si le conjoint vous dit : « J’hésite à investir du temps dans tel domaine », vous pouvez lui demander ce qu’elle ressent face à cette hésitation, quel est son sentiment lorsqu’elle pense à ce nouveau domaine ?
La difficulté ou le plaisir qu’il peut éprouver à faire ce qu’il fait. Elle a fait le ménage, ou lavé le linge de toute la maison. Il a travaillé toute la journée ou vous a spécialement aidé aujourd’hui. Certes, il est très important de lui dire merci. Mais il est encore plus important que le conjoint comprenne que vous le remerciez aussi parce qu’il a investi un temps considérable de sa journée pour faire ça.
Exemple : « ha, tu ne sais pas quoi ! J’ai raccroché au nez de ma sœur parce qu’elle m’a dit …. Elle m’a énervé ! » La bonne réaction est de comprendre ses arguments face à ceux de sa sœur son point de vue. Comprendre combien elle pouvait être énervée dans cette situation ce qu’elle ressent. Et comprendre combien ça a dû lui faire mal ce que sa sœur lui a dit. La difficulté éprouvée.
Réfléchissez un instant, ne l’auriez-vous pas fait naturellement pour un ami qui vous raconte un problème quel que soit la gravité de son comportement ?
Lorsque votre conjoint vous parle, prenez un moment pour vous mettre à sa place, dans sa peau et vivre ce qu’elle a vécu pour partager ses difficultés ou ses joies. C’est ce que nous appelons l’empathie.
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