7 Av 5782
1. Comme le prescrit la Halakha de l’endeuillé, il est interdit de saluer son prochain. Si celui-ci ne connaît pas la Halakha et de ce fait, nous a déjà dit bonjour, il est permis de lui répondre, en lui montrant toutefois un visage attristé, meurtri par le deuil.
2. Le Choul’han Aroukh [ch. 554 §21] recommande de ne pas se promener pendant Tisha béAv, afin de ne pas détourner notre attention du deuil. Pour cette raison, certains décisionnaires recommandent de ne pas s’amuser avec les enfants.
3. La Torah réjouissant le cœur de celui qui l’étudie, il est défendu d’étudier pendant Tisha béAv. Néanmoins, il est permis d’étudier des sujets qui attristent, comme les lois de deuil, ou encore, les Prophètes ou Midrash qui traitent des malheurs de la destruction du Temple. [Celui qui lit les Prophètes qui racontent la destruction du Temple devra sauter les passages de consolation.]
4. On a l’usage de s’asseoir par terre jusqu’à la mi-journée. Il est permis de se surélever jusqu’à 12 cm. Une personne faible pourra s’asseoir sur un rehausseur haut de 36 cm.
5. Le Choul’han Aroukh [ch.555] évoque l’usage de dormir par terre en plaçant une pierre sous l’oreiller. Il n’est toutefois pas obligé de procéder ainsi, mais chacun s’efforcera de dormir moins agréablement que d’habitude. [Pour rappel, les couples veilleront à séparer les lits durant la nuit de Tisha béAv [ch.554 §18].]
6. Pendant que l’on récite les Kinoth – les lamentations, il est formellement interdit de sortir en dehors de la synagogue pour parler de sujets profanes.
7. Travailler à Tisha béAv. Selon la loi stricte, il n’est pas interdit de travailler à Tisha béAv. L’usage en vigueur est toutefois de s’en abstenir, jusqu’à au moins ‘Hatsot – la mi-journée.
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