Face à un défi ou à une épreuve qui semble être hors de son contrôle, l’homme se tourne vers des médecins, des psychologues ou d’autres professionnels pour essayer de trouver un soulagement qui généralement sont décourageant, lorsqu’ils ne semblent pas trouver de solution alors s’installe la dépression
Cependant, le judaisme nous offre une vision de la vie différente un vie régit par la Providence Divine- hashgacha pratit. Cette foi profondément ancrée dans l’ADN spirituel de chaque Juif nous motive et nous pousse Nous nous efforçons constamment de nous connecter à HaChem. Cette foi, nous libère des peurs ni anxiétés ; face à un défi difficile voir insurmontable nous mettons notre confiance en Lui car tout provient de Lui.
La Emouna – notre foi – crée un sentiment de sérénité et de vrai bonheur dans ce monde. La foi dissipe doutes et insécurités qui sont à l’origine de toute peur, tristesse, anxiété et dépression. La Emouna c’est croire que tout est entre les mains de HaChem et que Tout est pour notre bien. Cette foi nécessite un vrai entrainement Tout ce qui arrive est la Volonté de HaChem. Difficultés financières ou à une maladie, on garde confiance ou ne tombe pas dans la dépression. Car on sait qu’HaChem nous aime comme un parent aime son enfant, que HaChem se soucie de chaque Juif. Et, le moment venu, HaChem atténuera cette souffrance et supprimera cette épreuve.
Cependant, celui qui n’a pas ce niveau d’emouna, ce sentiment de sécurité lui fera défaut. Il ne sait pas que tout provient d’ HaChem et c’est pour son bien. Il croit à tort que tout est sous son contrôle. Lorsqu’il voit que malgré ses efforts, il ne peut pas surmonter cette épreuve le désespoir le ronge. Devant son impuissance, il peut devenir déprimée et découragée.
Ce manque d’emouna est à l’origine de tous les sentiments négatifs et de la dépression. De nos jours, nous voyons tellement d’adolescents aux prises avec la dépression. Qu’est-ce que les administrateurs scolaires et les parents essaient de faire pour aider ces enfants? Ils embauchent plus de professionnels, de conseillers d’orientation et de psychologues. Cependant, la racine du problème est que ces enfants n’apprennent pas les principes fondamentaux de la foi en HaChem. Ils sont élevés en pensant que tout est dû au hasard. Ils sont constamment à la recherche d’un sens et d’un but et ne reçoivent pas les outils d’emouna nécessaires pour réussir dans cette quête. Ils luttent pour trouver le bonheur.
C’est l’une des plus grandes luttes spirituelles auxquelles chaque juif est confronté. Le mauvais penchant tente constamment d’affaiblir notre emouna, et nous faire oublier qu’HaChem contrôle tout dans ce monde. Ce faisant, le mauvais penchant veut que nos vies soient rongées par la tristesse, le doute et la dépression – afin d’entraver notre capacité à nous sentir connectés à HaChem. Notre travail consiste à nous concentrer sur notre foi et de trouver un vrai bonheur basé sur la emouna et la confiance en D.ieu
La dépression et la tristesse sont une prison qui nous éloigne de D.ieu et de Sa Torah qui sont source de joie !
Une épidémie éclata dans la ville de Munkatch et les Juifs de la ville cherchaient de l’aide et des conseils pour soulager ce fléau. En réponse, le grand Tzadik Reb Zvi Hirsch de Ziditsov, z ”l, leur a envoyé une lettre dans laquelle disait qu’ils devaient se concentrer et travailler sur leur emouna pour vivre une vie heureuse et éviter la dépression et la tristesse à tout prix, car la maladie était le résultat de ces émotions négatives.
La joie et le bonheur qui viennent de la emouna sont d’excellents auxiliaires de guérison. Le rav de Slonim a écrit une fois une lettre à un malade:” la guérison viendra grace à la joie et à la foi. Il cite son Rabbi, Reb Moshe de Kavrin z ”l, qui était gravement malade durant son adolescence. Il se rendit à l’hôpital de Vilna pour se faire soigner par un spécialiste. Alors qu’il commençait à aller mieux, il demanda au médecin quelle était la principale chose sur laquelle il devrait se concentrer pour continuer à guérir. Le médecin répond : Une attitude positive et heureuse fait plus pour un patient que n’importe quel médicament. »
Maïmonide – le Rambam – écrit dans son livre “Hanagot Habriyot”, que celui qui veut aider le patient à guérir doit se concentrer pour lui dire des choses qui rendront le patient heureux car la joie est la première étape nécessaire à toute guérison.
Le roi Salomon, qui était le plus sage de tous les hommes, a écrit dans Mishlei (18:14) : “l’ esprit de l’homme sait supporter la maladie; mais un esprit abattu, qui le soutiendra ” La joie peut le soutenir et éliminer la maladie.
Le Degel Macheneh Efraim cite son frère, Reb Baruch de Mezibuz, qui s’interroge sur le versét “”Si tu écoutes la voix de l’Éternel ton Dieu; si tu t’appliques à lui plaire; si tu es docile à ses préceptes et fidèle à toutes ses lois, aucune des maladies dont j’ai frappé, l’Égypte ne t’atteindra, car moi, l’Éternel, je te préserverai.
A quelle “maladie” la Torah fait-elle référence? L’Égypte a subi des fléaux. La Torah aurait dû écrire « tous les fléaux que j’ai infligés à l’Égypte… ». Pourquoi la Torah utilise-t-elle le mot « maladies » ?
Le Degel Machneh Ephraim propose de répondre à la question de son frère. Chaque maladie vient à la suite d’une dépression. Les fléaux ont rendu les Égyptiens déprimés et découragés. Ils éprouvaient un sentiment de désespoir. Ils ont vu toutes les tous les fléaux, et sans emouna, ils se sont sentis impuissants et perdus. Et, ces sentiments ont créé leur dépression racine des maladies.
La Torah nous enseigne : que la foi et la confiance que tout est entre les mains d’ HaChem, évitent la tristesse et la dépression et permet un vrai bonheur qui protégera de toute maladie. Chaque Juif doit se concentrer sur sa emouna, renforcer sa foi et sa confiance en HaChem en La Providence Divine Il y trouvera joie et bonheur
Et rappelez vous….«Mi chénikhnass Adar Marbim bé Sim’ha—Dès que commence [le mois de] Adar, on accroit la joie ! »
Rebbe Kaliver
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